"le Planning fait de l’information et de la prévention"
Mis à jour le 20.06.25
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3 questions à Sarah Durocher
SARAH DUROCHER est présidente du Planning familial
QUELLES CONSÉQUENCES DES COUPES BUDGÉTAIRES SUR LE PLANNING FAMILIAL ?
Ce sont des licenciements de salariées, des contrats à durée déterminée qui ne seront pas renouvelés, la réduction de l’accueil inconditionnel et confidentiel dans nos centres et de nos interventions dans les institutions et les territoires ruraux. Dans la Drôme par exemple, sept centres de santé sexuelle vont fermer. Depuis deux ans, on ressent un changement politique conservateur qui menace tout le tissu associatif et qui se concrétise aujourd’hui par des baisses, voire des suppressions de budgets de l’État ou des collectivités territoriales.
ET SUR LA POPULATION ?
Depuis près de 70 ans, le Planning fait de l’information et de la prévention autour des questions de discrimination, de violences, de droits sexuels et reproductifs : la contraception, l’avortement. Où ira s’informer le public auprès duquel nous intervenons : personnes porteuses de handicap ou demandeuses d’asile, femmes et enfants victimes de violences ? Parmi nos nombreuses actions dans les 3 600 établissements scolaires de l’Hexagone et d’Outre-mer, la mise en place du programme EVARS sera entravée.