Carte scolaire : des milliers de classes fermées

Mis à jour le 04.04.23

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Le ministère avait annoncé en Comité Technique Ministériel au mois de décembre 1 117 fermetures de postes… Les projets de carte scolaire sont examinés désormais dans les Comités Sociaux d'Administration Départementaux (CSA-D). A la clé, des fermetures de classes en très grand nombre et sur tout le territoire, symboles d’une politique austéritaire qui prouve la fin de la priorité au primaire… La colère monte dans les écoles et au sein de la communauté éducative.

La rentrée scolaire 2023 sera inédite, dans le mauvais sens du terme. Avec 1 117 suppressions de postes dans le premier degré, c’est la première rentrée depuis 2012 qui voit un solde négatif en dotation de moyens d’enseignement.

Les conséquences qui découlent de ces choix budgétaires et idéologiques sont catastrophiques : des fermetures de classes sont enregistrées partout et en très grand nombre dans les instances départementales traitant de la carte scolaire, malgré l’opposition des élu·es FSU-SNUipp.

Au 4 avril, 5 482 fermetures de classes sont actées dans l’ensemble des départements pour seulement 3 217 ouvertures. Soit un solde négatif de 2 265 classes !

La colère gronde dans les écoles et les communes. De nombreuses mobilisations associant parents d’élèves, élu·es, citoyens et citoyennes ont lieu sur tout le territoire pour dénoncer cette saignée de l’école publique. 

La FSU-SNUipp dénonce cette carte scolaire de renoncement. Alors qu’il reste un grand nombre de classes avec des effectifs à plus de 25 élèves et que la baisse démographique aurait pu permettre d’améliorer les conditions de travail dans les classes, ces fermetures constituent un vrai recul du service public d’éducation. Par ailleurs, rien n’est fait pour compenser le manque de remplaçant·es de plus en plus criant.

Pour la FSU-SNUipp, l’école doit bénéficier d’un plan d’urgence avec un engagement budgétaire pluriannuel permettant des recrutements massifs d’enseignant·es. Baisse des effectifs dans toutes les classes, abondement des postes de remplaçant·es, créations de postes d’enseignant·es spécialisé·es notamment pour la reconstitution des RASED sont autant de mesures nécessaires pour une véritable priorité au primaire.
La rentrée 2023 et l’École méritent d’autres perspectives que celles annoncées !

Carte sco 2023 : fermetures de classe

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