L’école fait et fera front

Mis à jour le 06.12.24

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Dans une situation politique instable à l’issue inconnue, la réussite de la journée de grève du 5 décembre sonne comme un avertissement pour le futur gouvernement. Les agent·es de la Fonction Publique ont envoyé un message clair. Ils et elles réclament un budget de justice sociale, ambitieux pour l'école, les services publics et toutes celles et ceux qui les font vivre.

Une grève majoritaire, puissante et déterminée

L’annonce au mois de novembre d’un budget inacceptable pour les services publics, et particulièrement l’École, a provoqué une colère profonde et légitime chez les PE, PsyEN et AESH. L’imposition des trois jours de carences, le prof-bashing exprimé par certains politiques et relayés dans les médias n’ont fait que renforcer la détermination des personnes présentes dans les cortèges le 5 décembre.
Les 65% de grévistes du premier degré présent·es dans les rues hier ont montré que d’autres choix politiques s’imposent. Ils et elles refusent cette politique d’austérité qui diminue le pouvoir d’achat, dégrade leurs conditions de travail et renforce les inégalités. Contrairement aux propos totalement déconnectés du Président pendant son allocution, la population a très bien compris le projet politique qu’il représente.
Cette grève sonne comme un avertissement qui doit être entendu à l’heure où se discute la formation d’un nouveau gouvernement.

La balle est dans le camp de l’exécutif

Dans cette situation politique instable, la réussite de cette journée de grève montre la détermination des personnels à obtenir un budget ambitieux pour les services publics et respectueux de celles et ceux qui les font vivre : création de postes, augmentation des salaires, plus de moyens pour améliorer les conditions de travail des agents et agentes mais aussi pour améliorer le service aux usager·es.
Le 5 décembre s’est exprimé une fois de plus le refus de l’austérité et la volonté de plus de justice sociale et écologique.
Cette volonté majoritaire dans la population doit être respectée : il appartient au Président de la République et au futur gouvernement de l’entendre.

La mobilisation des personnels du 5 décembre a été massive. La FSU-SNUipp les appelle d’ores et déjà à se joindre, y compris par la grève, aux mobilisations qui auront lieu la semaine prochaine, notamment le 12 décembre prochain. Elle prendra toutes ses responsabilités si le prochain gouvernement n'entend pas ce qui s’est exprimé massivement ce jeudi 5 décembre.