Rendez-vous salarial : promesse non tenue

Mis à jour le 18.06.18

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Le rendez-vous du 18 juin avec le ministère n'a débouché sur aucune mesure concrète pour améliorer le pouvoir d'achat des fonctionnaires. La FSU exprime sa déception et son mécontentement dans un communiqué.

C'était une promesse de campagne faite par Emmanuel Macron :  « améliorer le pouvoir d'achat de tous les salariés », mais elle ne concernait manifestement pas les cinq millions d’agents de la Fonction publique, une nouvelle fois oubliés lors d'un rendez-vous salarial du 18 juin qui portait bien mal son nom.

A la sortie de ce rendez-vous très attendu, seules quelques mesures de portée limitée ont été proposées (Compte Épargne Temps, aides au logement, indemnités kilométriques...). Aucune avancée significative donc pour compenser les pertes subies ces dernières années, le gel du point d’indice en mai 2017, le report d’un an des mesures PPCR, le rétablissement de la journée de carence et une compensation insuffisante de la CSG.

Dans un communiqué publié à la sortie de l'entrevue, la FSU a de nouveau exigé la revalorisation de la valeur du point d’indice mais aussi demandé des discussions qui, suite au protocole PPCR, permettraient d’améliorer encore les déroulements de carrières, d’harmoniser davantage les grilles de rémunérations et de reconnaître mieux les qualifications. Elle a également insisté pour que "à travail de valeur égale, le salaire soit égal entre les femmes et les hommes... [et].... alerté sur les effets négatifs de cette situation sur le niveau des pensions " alors que s'ouvriront prochainement des discussions sur l'avenir des retraites.

Pour la FSU qui a exprimé sa déception et son mécontentement, "les décisions prises aujourd’hui vont encore pénaliser les agents et accentuer le décrochage de salaires avec le secteur privé au détriment des agent publics ".